Des temps de trajet toujours plus courts

Par le col, plutôt qu’à travers le massif

En 1873, Jules-Jacques Jacot-Guillarmod peint la route du col du Gothard dans un décor hivernal. Elle raccourcit de beaucoup le temps de trajet du nord au sud. (1873, Musée de la communication)

Vers 1800, il fallait au moins dix jours pour parcourir les 310 kilomètres qui séparent Bâle de la frontière italienne, voire vingt jours au moins en cas de mauvais temps. Avec l’ouverture de la route du Gothard en 1830, la durée du trajet s’est considérablement réduite : en calèche et en bateau, il fallait alors 36 heures – sans s’arrêter – pour rejoindre Chiasso depuis Bâle. Après la construction de la ligne ferroviaire du Gothard, le trajet ne dure plus que 8 heures et 15 minutes. Puis, au fil du XXe siècle, la durée du trajet s’est encore progressivement réduite jusqu’à 4 heures et 20 minutes. Grâce aux NLFA, on parcourt aujourd’hui cette distance en 3 heures et 40 minutes – soit 65 fois plus vite qu’en 1800 –, confortablement assis dans son siège.

« Seules les horloges des gares réglées sur l’heure télégraphique (heure de Berne) font foi pour le départ des trains. »

Société des chemins de fer du Gothard, Horaire, 1er juin 1885
7-14 jours

durée du trajet entre Bâle et Chiasso en 1800

36 heures

durée du voyage en diligence et en bateau en 1850

3+40 heures et minutes

durée du voyage aujourd’hui

65 fois plus rapide

vitesse du trajet par rapport à 1800

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